Ce dimanche, je devisais avec un ami poète. Il me disait sa surprise, quelques jours au préalable, d’avoir rencontré des jeunes gens qui ne connaissaient pas Prévert.
« Jean-François, il y a urgence littéraire ! » a-t-il ajouté.
Aujourd’hui, je rédige trois phrases au tableau.
– L’arbre au milieu du champ se voit de loin.
– Le lièvre creuse un terrier sous un arbre.
– la rivière coule entre les arbres.
Et puis, je lance la consigne : « Écrivez une phrase qui veut dire exactement (ou presque) la même chose. »
Je vous laisse découvrir quelques extraits choisis. Je vous promets que l’ensemble des écrits étaient de la même teneur ! Foi de Jean-François !
* Au loin, au coeur d’une prairie, sous la brise du vent, le paisible chêne se balance doucement.
* Le ruisselet dialogue avec le vent. Il chante entre les palmiers.
* Ce magnifique saule pleureur trône dans le pré. Tout le village peut l’admirer mûrir et s’épanouir au soleil. « Quelle merveille » se disent-ils.
* Ce ruisseau s’écoule lentement en se faufilant entre ces géants que sont les arbres.
* La petite créature des bois s’est décidée à créer sa maison en dessous de celle du rouge-gorge.
* Le chêne, au centre des productions du fermier, s’admire.
* Le petit torrent dégringole avec force la colline boisée.
* Perché au plus haut d’un peuplier perdu au centre d’un grande étendue verte, un enfant observe l’horizon.
Il y a encore de l’espoir!
Magnifique