« Il faut lire de la poésie, elle est inutile, c’est cela qui la rend indispensable. » JF Manil
Le monde à l’envers
La rue se promène dans les hommes,
Les ratures effacent la gomme ;
La table se cache sous le chat,
La caserne s’ennuie dans les soldats ;
Le pont passe sur la petite fille,
Le cocon tisse sa chenille ;
La lande broute le mouton,
le jardin pousse dans l’oignon ;
Le poème fait naître un poète,
Le marathon gagne un athlète ;
La mer prend le bateau,
Le sable marche sur le chameau ;
La salle d’attente ronfle dans le poêle,
Le grand jour éclate au scandale ;
Le cheval pique le flan du taon,
Un arbre déracine l’ouragan ;
La vache trait la fermière,
La ruche quitte enfin l’essaim,
Le jet d’eau s’orne d’un bassin ;
Les billets vérifient le contrôleur,
Demain sera pour le bonheur.
W. Brighty Rands
Pour tous :
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Le chien promène la maitresse
Le cheval monte la cavalière
Le téléphone fait sonner la petite fille
La maison souffle sur le vent
Le carton coupe le cuter
La feuille dessine sur le bic
Les livres contiennent la bibliothèque
La table monte sur le chat
Le cadeau emballe l’emballage
Les ongles couvrent le vernis
Le tableau écrit sur la craie
L’ampoule allume l’interrupteur
La carotte mange le lapin
Le dossier attache l’agrafeuse
Lola